Depuis sa prise de fonction en tant que ministre de l’Intérieur en septembre dernier, Bruno Retailleau a instigué des changements notables dans la gestion de l’immigration en France. D’après Le Figaro, une note ministérielle révèle une diminution dans la délivrance de visas et de titres de séjour aux étrangers. Entre octobre 2024 et avril 2025, le nombre de visas longs séjour émis a baissé de 7,5 % par rapport à la période précédente. De même, les admissions exceptionnelles de séjour (AES) et les naturalisations ont considérablement diminué, avec respectivement des baisses de 30 % et de 17 %.
Augmentation des mesures d’éloignement et des interpellations sous Retailleau

En parallèle à la limitation des entrées, la France a vu une augmentation notable des interpellations d’étrangers en situation irrégulière. Depuis fin septembre 2024, le nombre d’interpellations a grimpé de 18,8 %, et les Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) ont augmenté de 15 %. Retailleau a exprimé sa volonté de rendre la France moins attrayante pour les migrants, une position qui continue pourtant de susciter des critiques de la part de certains mouvements politiques.
Objectifs fermes mais contestés
Promettant de revoir les politiques d’aide sociale, des soins et du regroupement familial, Retailleau insiste sur la nécessité de maîtriser l’ampleur de l’immigration. Malgré les résultats obtenus, cet engagement n’est pas suffisant pour certaines factions d’extrême droite qui estiment ses mesures toujours trop indulgentes.