La ministre de l’Environnement, Kawthar Kriko, a souligné que la préservation de la mémoire écologique est cruciale pour l’histoire nationale, lors d’une récente rencontre sur le colonialisme et ses effets environnementaux en Afrique. Elle a expliqué que cette démarche s’inscrivait dans un effort de documentation scientifique visant à révéler les crimes écologiques liés à la colonisation. Cet événement a été co-organisé avec le ministre des Moudjahidines, Abdelmalek Cherifet, pour mettre en lumière les actions menées afin de reconstituer les impacts environnementaux historiques.
Recherches scientifiques sur les effets du colonialisme
Selon Kawthar Kriko, le ministère de l’Environnement a mis en place un programme de recherche visant à documenter les séquelles écologiques de la colonisation. Ce projet s’appuie sur des recherches, des analyses, et des témoignages d’anciens combattants. L’objectif est de clarifier que le colonialisme a provoqué des destructions écologiques dévastatrices, contrairement à l’image civilisatrice souvent véhiculée.
Le Centre national pour le développement durable a été mandaté pour examiner les échantillons de sol dans les régions touchées par les opérations coloniales. Les conclusions initiales indiquent des dommages écologiques considérables, notamment une détérioration du couvert végétal et un déséquilibre des écosystèmes.
Engagement pour la protection de l’environnement
La ministre a également exprimé sa gratitude envers l’Armée nationale populaire pour son rôle dans la préservation du patrimoine naturel et la stabilité du pays. Dirigeant les efforts vers l’avenir, elle a déclaré que le ministère continuerait à appliquer les recommandations du colloque, tant au niveau national que continental, afin de promouvoir la conscience écologique en rapport avec l’histoire de la souveraineté algérienne.