Avec le soutien de la France au Maroc sur le Sahara occidental, de nouvelles mesures d’expulsion pour l’immigration marocaine sont en cours. Le climat s’annonce tendu.
Immigration marocaine en France : mesures d’expulsion
Lors de sa récente visite d’État au Maroc, le président français Emmanuel Macron a affirmé le soutien de la France à la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental. En contrepartie de cet appui, la France s’apprête à durcir les mesures contre l’immigration marocaine. Selon des sources médiatiques, des actions ciblées visent à accélérer les expulsions de ressortissants marocains, en particulier pour ceux sans statut légal ou ayant des condamnations pénales. Le Maroc, en retour, s’engage à renforcer la délivrance des laissez-passer consulaires pour faciliter ces procédures.
La coopération entre la France et le Maroc s’intensifie ainsi pour améliorer l’identification des ressortissants marocains sans-papiers et pour optimiser les délais d’expulsion. Cette feuille de route commune, annoncée à l’issue de la rencontre entre Emmanuel Macron et le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau, marque une étape clé dans le renforcement des relations bilatérales sur les questions migratoires.
Une feuille de route stricte et des conditions plus sévères
En parallèle de cet accord, le ministre de l’Intérieur français a récemment adressé une circulaire aux préfets, durcissant la réglementation pour les Marocains en France. Désormais, tout étranger impliqué dans des affaires de trafic de drogue ou de violences, même régularisé, peut être visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Cette mesure s’inscrit dans un contexte de révision stricte des politiques migratoires, touchant bien au-delà des seuls immigrés en situation irrégulière. Les semaines à venir s’annoncent donc difficiles pour les ressortissants marocains en France, alors que les deux pays finalisent les modalités de leur feuille de route pour la mise en place des expulsions.