Le gouvernement français subit une défaite majeure à l’Assemblée nationale avec le rejet sans débat de la nouvelle loi d’immigration. Les écologistes ont adopté une motion de rejet, entraînant des appels à la démission du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. L’opposition se félicite tandis que le président Macron cherche des solutions pour un nouveau texte de loi.
Après des mois de débats houleux, la nouvelle loi d’immigration en France, portée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, a connu un revers dramatique à l’Assemblée nationale. Prévue pour être examinée le 11 décembre, la loi a été rejetée sans même entamer les débats, suite à l’adoption d’une motion de rejet présentée par les écologistes.
Cette défaite significative a été accueillie avec satisfaction par l’opposition politique, notamment par les partis de la France Insoumise et le Rassemblement national, tous deux appelant à la démission de Gérald Darmanin. Malgré l’échec, le ministre de l’Intérieur s’est rendu à l’Élysée pour déposer sa démission, une offre que le Président Emmanuel Macron a refusée.
Face à cette situation, le Président Macron a demandé à la première ministre, Élisabeth Borne, et au ministre de l’Intérieur de proposer des alternatives pour surmonter les obstacles et élaborer un nouveau texte de loi plus efficace.
Cette décision a provoqué une série de réactions sur la scène politique française. Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, affirme que le gouvernement de Borne a entamé « le début de la fin ». Il appelle au retrait du texte présenté par Darmanin. D’un autre côté, le maire de Meaux, Jean-François Copé, encourage Darmanin à ne pas retirer la loi d’immigration, mais plutôt à reprendre la version cohérente adoptée par les sénateurs français mi-novembre.
La France se retrouve ainsi face à une impasse politique majeure, avec des implications importantes pour la politique d’immigration du pays et la stabilité du gouvernement en place. La recherche de solutions alternatives et l’élaboration d’un nouveau texte de loi promettent des discussions intenses dans les semaines à venir.