La nation algérienne n’entend pas ranger aux oubliettes l’Accord de 1968 signé avec le gouvernement français ; lequel accord régit les conditions de séjour en France des citoyens algériens, qu’ils soient travailleurs ou non. Suivez les détails.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune porte à cœur l’accord de 1968. Interrogé sur le retour à la normale en matière d’octroi de visas aux demandeurs algériens, après plus d’une année de restriction drastique, le chef de l’État a estimé que cela « est dans la logique des choses ». Comme quoi, la « normalité » entre l’Algérie et la France est que la circulation des personnes entre les deux rives soit facilitée, à cause de l’importance de la dimension humaine de la relation algéro-française et surtout de l’existence de textes qui garantissent cette mobilité.
Par ailleurs, le président a cité les Accords d’Évian et l’Accord de décembre 1968 régissant les conditions d’entrée et de séjour des Algériens en France. Cette mobilité a été « négociée et il convient de la respecter », a estimé M. Tebboune, soulignant qu’il y a « une spécificité algérienne, même par rapport aux autres pays maghrébins ». C’est donc à un devoir de mémoire que la France est appelée.