Imane Khelif, championne olympique algérienne, attaque World Boxing devant le TAS pour contester les tests de féminité. Une affaire explosive qui divise le monde du sport.
Une plainte choc devant le Tribunal arbitral du sport
La boxeuse algérienne Imane Khelif, sacrée championne olympique à Paris 2024, refuse de plier face à World Boxing. Elle a officiellement saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne pour contester la nouvelle règle imposant des tests chromosomiques aux athlètes féminines. Cette décision controversée, appliquée depuis juin, l’a déjà privée du tournoi d’Eindhoven. Elle réclame l’annulation de cette mesure jugée discriminatoire et veut participer sans test préalable aux prochains Mondiaux de Liverpool. Mais le TAS a refusé l’effet suspensif à son appel : ses chances d’y être alignée restent minces.
Polémiques, trahisons et rumeurs de fin de carrière
Comme si la bataille juridique ne suffisait pas, Imane Khelif a été frappée par une autre polémique. Son ex-conseiller, Nasser Yefsah, a affirmé dans Nice-Matin qu’elle avait quitté la boxe après les JO. Un choc pour ses fans. Réponse immédiate de la championne : démenti catégorique. Sur ses réseaux sociaux, elle accuse Yefsah de « trahison » et de « déclarations mensongères ». Elle assure continuer sa carrière, s’entraînant entre l’Algérie et le Qatar, et se dit déterminée à représenter son pays malgré les tentatives de déstabilisation.
« Je reste fidèle à la boxe » : Imane Khelif s’accroche à son rêve
Entre accusations de dopage genré, pressions institutionnelles et attaques personnelles, Imane Khelif reste droite dans ses gants. « Je reste fidèle à la boxe », affirme-t-elle, remerciant ses supporters et promettant de revenir plus forte. Cette affaire soulève une question brûlante : la frontière entre équité sportive et atteinte aux droits fondamentaux des athlètes. Une bataille où l’image de la boxe mondiale risque d’en sortir profondément marquée.