Kaïs Saïed, le président de la Tunisie, a atterri à Alger mercredi soir pour rejoindre la 4ᵉ édition du Salon du commerce intra-africain (IATF 2025). Cet événement majeur mobilise de nombreux pays du continent, offrant une plateforme clé pour promouvoir les échanges commerciaux et stimuler l’intégration économique en Afrique.
Participation Historique de la Tunisie à l’IATF 2025 en Algérie
À son arrivée à l’aéroport international d’Alger, le président tunisien a été reçu chaleureusement par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avec une cérémonie protocolaire comprenant les hymnes nationaux et un salut au drapeau. Les deux dirigeants ont inspecté une formation de la Garde républicaine, source de fierté nationale pour l’Algérie.
Cohésion Algéro-Tunisienne renforcée au salon IATF
La réunion des deux chefs d’État à cet événement s’inscrit dans une démarche de collaboration régionale. Alger et Tunis ont noué, depuis plusieurs années, des liens politiques étroits, basés sur la proximité géographique et des défis partagés, notamment en matière économique et sécuritaire. Leur participation commune à l’IATF 2025 témoigne de leur désir de poursuivre le développement de leur partenariat sur le continent africain. Cet événement, organisé en Algérie cette année, rassemble de nombreux exposants et plusieurs acteurs du monde économique africain. L’objectif est de renforcer le commerce intra-africain grâce à la mise en avant des opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Stratégies conjointes pour l’avenir économique africain
La présence de Kaïs Saïed à l’IATF 2025 revêt une signification symbolique, illustrant l’importance accordée par la Tunisie à la coopération économique tant avec l’Algérie que le reste du continent. Pour la Tunisie, l’Afrique représente un vecteur de croissance essentiel. En accueillant l’événement, l’Algérie confirme sa position active dans la création de partenariats africains et le renforcement de l’intégration régionale. Les discussions prévues entre les deux présidents devraient aborder la coopération dans des secteurs tels que l’énergie, le transport, les infrastructures et la sécurité alimentaire, consolidant ainsi l’axe Algéro-Tunis qui reste central pour l’équilibre régional et continental.