Depuis le 28 août, au lendemain de la prise de fonction par intérim de Sifi Ghrieb comme Premier ministre, le ministre de l’Industrie a fait part de sa volonté de réanimer l’ancienne usine Hyundai à Tiaret en Algérie. Cette décision s’inscrit dans la réponse écrite adressée au député Beldjilali Ahmed, concernant le redémarrage du site automobile sud-coréen dans cette région.
Stratégie de relance de l’industrie nationale
Le ministre a souligné que face aux efforts du gouvernement pour revitaliser l’économie, la priorité est de réactiver les entreprises industrielles arrêtées. Ces entités, autrefois propriétés d’oligarques, ont été saisies définitivement par la justice et transférées à des institutions publiques. L’ex-usine Hyundai est actuellement en cours d’évaluation par une commission spécialisée, et ses équipements seront transférés à une société publique chargée de sa relance.
Avenir de Hyundai en Algérie
Autrefois opérée par le groupe Tahkout depuis 2017, l’usine de Tiaret a cessé ses activités suite à des mesures anticorruption impliquant son propriétaire. En 2024, l’État algérien a initié le processus de réappropriation de ces entreprises pour les redémarrer. Indépendamment de ce site, Hyundai prévoit de rétablir sa présence en Algérie en construisant une nouvelle usine d’ici 2027 sur le site de l’ancienne usine Sovac à Relizane, en coopération avec Saud Bahwan, ciblant la production de modèles populaires avec un investissement de 400 millions de dollars.