Cette année, l’Algérie envisage accroitre sa production d’hydrocarbures. Une production estimée à environ 200 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP). Plus de détails dans ce numéro.
Nul n’ignore que le secteur de l’énergie en Algérie a connu une traversée du désert qui a duré presque une décennie, en grande partie à cause de la chute des prix du baril. Cependant, les cours du pétrole ont rebondi en 2022 à la suite du déclenchement du conflit Russie-Ukraine. D’autre part, la publication de la nouvelle loi sur investissement a permis de relancer le secteur des hydrocarbures en Algérie.
En matière de gaz, les défis sont énormes et ambitieux. « Ma priorité numéro un est de m’assurer que la compagnie (Sonatrach NDLR) enregistre une croissance de ses réserves et de sa production pour l’année prochaine et les années suivantes », a souligné le PDG T. Hakkar dans l’entrevue qu’il a accordée à Reuters au siège de la compagnie, à Alger.
En outre, Hakkar a révélé que l’Algérie a exporté 56 milliards de mètres cubes (mmc) de gaz en 2022, contre 54 mmc en 2021. Il a ajouté, sans donner plus de détails, que cette quantité va encore augmenter en 2023 grâce aux champs nouvellement mis en service. Toutefois, le Président Tebboune a déclaré que l’Algérie envisage de porter ses exportations de gaz à 100 milliards de m3 cette année. Aussi, le pétrole et l’électricité connaitront-ils de profondes avancées au cours de l’année.