Le gouvernement algérien a décidé de revaloriser le salaire minimum garanti. À partir du début de 2026, le salaire mensuel minimum passera de 20 000 à 24 000 dinars algériens. Cette mesure, approuvée par le Conseil des ministres, devrait bénéficier tant aux employés du secteur public qu’à ceux du privé percevant le salaire minimum garanti.
Impact du salaire minimum sur l’économie et les finances
Les modifications des allocations sociales, notamment avec l’augmentation de 20 % de l’allocation chômage de 15 000 à 18 000 dinars par mois, soulèvent des préoccupations concernant leur impact économique. Selon l’économiste Brahim Guendouzi, ces ajustements pourraient peser lourdement sur les finances publiques et les petites et moyennes entreprises (PME), qui devront faire face à une pression accrue sur leurs charges salariales.
Conséquences pour le secteur privé et le marché du travail
Les entreprises du secteur privé pourraient ressentir une pression accrue pour ajuster à la hausse les bas salaires, notamment pour rester compétitives sur le marché du travail et attirer les talents nécessaires. De plus, plus de 2,3 millions de personnes bénéficient de l’allocation chômage, dont le coût estimé pour l’État dépasserait les 4,6 milliards de dinars.
L’augmentation du salaire minimum et de l’allocation chômage pourrait avoir des effets considérables sur le coût du travail et le salaire moyen, particulièrement dans les secteurs où les salaires sont déjà bas. Cela pourrait, à terme, générer des tensions supplémentaires sur le marché du travail.
