Le lendemain de l’incendie partiel de la maison du parc de la Bergère à Bobigny, un ensemble de syndicats en France attribue cet acte à l’extrême-droite. Cette maison a été récemment renommée en hommage à Danièle Djamila Amrane-Minne, une militante influente durant la guerre d’indépendance algérienne. Cet hommage symbolise les relations entre la France et l’Algérie, mais a suscité des critiques virulentes de la part de certains cercles d’extrême-droite.
Réactions syndicales contre la haine raciste
Les syndicats, via le collectif Visa 93, qui regroupe entre autres CGT et Union Syndicale Solidaire, désignent l’extrême-droite comme responsable de cet acte criminel. Depuis que le lieu porte le nom de la militante, il a été pris pour cible par des individus nostalgiques de l’Algérie coloniale. Visa 93 condamne fermement ces actions violentes et racistes, qui illustrent une montée des discours xénophobes en France.
Le climat politique sous le feu des critiques
Visa 93 met également en avant que les discours politiques actuels, du sommet de l’État jusqu’à certaines franges politiques, désignent systématiquement l’autre comme un ennemi. Le syndicat blâme aussi le climat politique qui exacerbe les tensions entre France et Algérie. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, est spécifiquement mentionné pour sa rhétorique anti-algérienne, favorisant des tensions inutiles.