L’ancien n°10 de l’équipe du Maroc s’est exprimé sur sa relation conflictuelle avec le bosnien fin 2021. Pour lui le technicien franco-bosnien Vahid Halilhodzic serait à la base des maux auxquelles seraient confrontés l’équipe du Maroc. Les détails dans cette édition de ce mardi 17 mai 2022.
« Même s’il me rappelle, je n’irai pas. Tant qu’il sera sélectionneur(Vahid Halilhodzic), c’est mort. Il y a eu une cassure, il ne m’a pas respecté alors que sportivement, mes performances en club étaient bonnes. En plus, j’ai fait douze ans en sélection nationale, je suis là depuis le début. Je ne suis pas un mec recyclé qui, par exemple, choisit d’abord l’Espagne, puis le Maroc. J’aurais pu choisir la France et je ne l’ai pas fait par amour pour ce pays. Je suis quelqu’un de vrai, j’ai fait les pires déplacements. Lorsqu’il fallait se rendre en Centrafrique ou en Gambie, j’étais là. », a lâché Younès Belhanda.
Notons également que le joueur marocain a également expliqué la raison de cette rupture avec l’entraîneur bosnien Vahid Halilhodzic. « J’apprends qu’un kiné qui était avec la sélection marocaine depuis vingt ans a été relégué avec les équipes de jeunes parce que, soi-disant, il serait trop proche des joueurs et qu’il faudrait y faire attention. Je suis donc parti voir Vahid pour lui dire que ce n’était pas correct de dégager le kiné de cette manière, ça fait 20 ans qu’il est en équipe nationale. Je n’ai rien fait de mal, je suis légitime pour parler, surtout que je l’ai fait avec respect. Il m’a dit que sa décision était prise et qu’il allait le remplacer. Pour moi, c’est cette prise de position qui m’a coûté ma place. », a-t-il souligné.
« Le problème en équipe nationale, c’est Vahid. Oui, c’est lui le problème. Je ne fais pas une croix sur la sélection, il n’est pas éternel donc je pourrais revenir, mais seulement s’il n’est pas sélectionneur. », a-t-il lâché.