Hafid Derradji ravive la tension avec Djamel Belmadi à travers un article subtil mais incisif. Des critiques voilées qui ne passent pas inaperçues !
Hafid Derradji-Djamel Belmadi : Une rivalité qui ne s’éteint pas
Entre Hafid Derradji et Djamel Belmadi, l’ambiance est tout sauf apaisée. Depuis l’élimination de l’Algérie face au Cameroun en 2022, les tensions sont palpables. Et bien que Belmadi ait quitté son poste depuis plus de 14 mois, le commentateur star de beIN Sports continue de distiller des critiques subtiles à son égard.
Dans un récent article publié sur le site « Al-Arabi », Derradji s’est penché sur l’équipe nationale et n’a pas manqué de saluer le travail du nouveau sélectionneur Vladimir Petkovic. Mais derrière les compliments, se cachent des piques bien dirigées contre Belmadi.
Des sous-entendus qui en disent long
Dans son analyse, Hafid Derradji a mis en avant la progression de Mohamed Amoura, soulignant que ce dernier « n’est plus un joker ou un joueur d’une heure ». Une phrase qui semble directement contredire Belmadi, qui avait déclaré lors de la CAN 2021 qu’Amoura devait « grandir » avant de réellement s’imposer.
Autre déclaration lourde de sous-entendus : Derradji insiste sur le fait que Petkovic « travaille dans le silence », sans faire « autant de bruit sur le terrain ou lors des conférences de presse ». Une comparaison à peine voilée avec Belmadi, connu pour ses dérapages médiatiques et ses confrontations musclées, notamment avec le Tunisien Ali Abdi en 2023.
Derradji, un détracteur assumé de Belmadi ?
Ce n’est pas la première fois que Derradji critique l’ancien sélectionneur. En janvier dernier, il assurait pourtant n’avoir « aucun problème personnel » avec lui. « Ce n’était pas une relation intime, mais une bonne relation professionnelle », affirmait-il. Mais il ne cache pas avoir été l’un des premiers à réclamer son départ après l’élimination contre le Cameroun.
Derradji va même plus loin en expliquant qu’il aurait préféré voir Belmadi quitter son poste immédiatement après cet échec : « Si j’étais à sa place, j’aurais quitté l’équipe nationale sur-le-champ. » Une façon de dire que l’ancien coach a trop tardé avant de passer la main.
Une querelle qui va encore s’intensifier ?
Ces nouvelles déclarations risquent de relancer la tension entre les deux hommes. Hafid Derradji joue-t-il la carte de la provocation ou cherche-t-il simplement à défendre sa vision du football algérien ? Et de son côté, Djamel Belmadi réagira-t-il à ces attaques voilées ? L’avenir nous dira si ce duel à distance va encore s’intensifier. En attendant, les supporters algériens n’ont pas fini de débattre. Wait and see !