À l’approche du Hadj 2025, Riyad durcit le ton : jusqu’à 100 000 riyals d’amende pour les agences qui ne signalent pas les dépassements de séjour. Des mesures strictes qui font déjà débat.
Jusqu’à 100 000 riyals d’amende : le Hadj 2025 sous haute surveillance
Coup de tonnerre à quelques semaines du Hadj 2025. Le ministère saoudien de l’Intérieur vient d’annoncer une nouvelle mesure explosive : toute agence de voyage ou institution qui ne signale pas un pèlerin resté au-delà de son séjour autorisé sera sanctionnée… jusqu’à 100 000 riyals ! Une décision radicale qui vise à endiguer le chaos logistique et sécuritaire récurrent durant la saison sacrée.
“L’amende s’appliquera pour chaque visiteur en infraction”, a précisé le communiqué officiel publié ce 7 avril 2025.
Une mesure choc pour éviter le surpeuplement à La Mecque
Chaque année, des millions de pèlerins affluent vers les lieux saints, générant des risques de bousculades, d’engorgement et de dépassements de séjour. Face à cela, Riyad serre la vis.
Le message est clair :
Tolérance zéro pour les agences laxistes.
Sanction immédiate pour tout manquement au signalement.
Cette décision intervient dans un climat tendu, marqué par la volonté du royaume de maîtriser un flux humain souvent difficile à encadrer.
Accès interdit à La Mecque pendant 6 semaines !
Ce n’est pas tout. L’Office National du Pèlerinage et de la Omra (ONPO) a lui aussi annoncé des restrictions inédites pour 2025 : Accès formellement interdit à La Mecque du 29 avril au 10 juin 2025. Ausiis, le visa spécifique Hadj obligatoire, sous peine de refoulement.
Deux points majeurs sont mis en avant par l’ONPO :
Le respect absolu des nouvelles procédures saoudiennes
L’obtention d’un visa Hadj distinct, même pour ceux ayant déjà effectué la Omra.
Objectif : « fluidifier les déplacements, renforcer la sécurité et éviter tout débordement », indique l’ONPO.
Hadj 2025 : Des chiffres qui interpellent
2,5 millions de pèlerins attendus cette année
Plus de 100 000 cas de dépassements de séjour enregistrés en 2024
Jusqu’à 26 millions de riyals d’amendes déjà envisagés si la règle est appliquée à grande échelle
Cette montée en rigueur vise aussi à protéger l’image du royaume, souvent critiqué pour la gestion des foules lors du Hadj 2025.
Trop strict ou nécessaire ? Les réactions fusent !
Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre :
“C’est une humiliation déguisée pour les pèlerins musulmans !”
“Enfin ! Il faut bien encadrer pour éviter les drames.”
“100 000 riyals ? C’est la ruine pour certaines petites agences !”
La décision divise, choque, et relance le débat sur la liberté de circulation des croyants pendant le Hadj.