Maghrebactu-l’adage qui stipule que le malheur des faire le bonheur des un n’est pas forcement fausse. En effet, les sanctions économiques massives adoptées par de nombreux pays, notamment occidentaux, contre la Russie en réponse à sa guerre en Ukraine font pencher la balance en faveur des États producteurs de pétrole et de gaz, à l’instar de l’Algérie. Nous vous expliquons donc à travers cette ligne de lundi 14 mars comment notre pays peut en profité de cette crise.
Alors que le conflit entre Moscou et Kiev ne fait que s’intensifier, des premières répercussions sur l’économie mondiale et le prix des hydrocarbures font leur apparition. En effet, Le baril de pétrole a dépassé les cent (100) dollars, la semaine dernière. Une flambée qu’il n’avait plus réalisée depuis août 2008. Les tarifs du gaz naturel ne cessent, eux aussi, de bondir. Et ce, en raison des craintes d’approvisionnement provenant de la Russie.
Il s’agit là d’un avantage pour l’Algérie, un des plus grands pays producteurs de pétrole au monde, mais aussi troisième exportateur de gaz vers l’Europe. Cette envolée des prix de l’énergie est alors susceptible de gonfler les recettes du pays. Cela d’ici la fin de l’année courante. C’est en effet le bilan prévisionnel qu’a récemment dressé la Banque mondiale (BM). En outre selon la BM « Plusieurs pays exportateurs d’hydrocarbures pourraient connaître très prochainement une amélioration significative de leurs trésoreries. En plus d’une augmentation durable des taux de croissance ».
« Il pourrait alors s’agir du Qatar, de l’Arabie saoudite, du Koweït, de la Libye et de l’Algérie ». C’est ce qu’a effectivement fait savoir l’institution financière internationale. Cette dernière s’attend à ce qu’une grande partie des pays européens opte pour l’État algérien comme premier fournisseur d’hydrocarbures alternatif à la Russie.