En Algérie, précisément à la prison El Quesba d’Oran, sept détenus, dont la plupart arrêtés en Kabylie, sont en grève de faim depuis le 15 janvier. Plus de détails…
A en croire les médias locaux, c’est le deuxième mouvement enclenché au cours de ces trois derniers mois. En effet, ils sont plus d’une vingtaine de détenus d’opinion à entamer une grève de la faim pour dénoncer les conditions d’incarcération, la maltraitance et la violence à laquelle ils sont exposés chaque jour ainsi que pour contester les accusations criminelles, en vertu de l’article 87 bis du code pénal, pour lesquelles ils sont poursuivis, précise le comité national de défense des détenus (CNLD) dans un communiqué.
Leur détention provisoire qui dure est vécue déjà comme une condamnation au mépris de la Constitution et des conventions internationales ratifiées par l’Algérie, dénonce-t-il, relevant que certains d’entre eux ont été lourdement condamnés.
“Aux procès arbitraires s’ajoutent de mauvais traitements dans les prisons. De nombreux détenus d’opinion sont victimes d’intimidation, de brimades multiples et de pratiques de bas étages”, selon Me Yamina Alili, une avocate qui dénonce une situation “”très alarmante” des détenus politiques et d’opinion en Algérie.