Alors que Gaza est ravagée par les bombardements israéliens, la communauté internationale peine à réagir fermement. Retour sur les récents événements et les réactions en France.
Gaza : Une situation humanitaire catastrophique et un appel mondial ignoré
Depuis la reprise des bombardements le 18 mars, la bande de Gaza est plongée dans une tragédie humanitaire d’une ampleur alarmante. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a décrit l’enclave comme un « champ de morts » et dénoncé un embargo total imposé par Israël. Malgré la gravité de ses déclarations, aucune action concrète n’a pu freiner la machine de guerre israélienne. Le président français Emmanuel Macron, en visite en Égypte, a pu observer les effets dévastateurs du conflit sur les populations civiles palestiniennes, sans toutefois hausser le ton contre les responsables de ces violences.

Entre mobilisation politique et reconnaissance d’un État palestinien
À Paris, ce sont les députés de La France Insoumise qui ont pris la parole avec force à l’Assemblée nationale. Lors d’une séance marquée par l’émotion, ils ont brandi des images d’enfants tués à Gaza, dénonçant l’inaction et le silence face à ce qu’ils qualifient de génocide. Sur le plan diplomatique, Emmanuel Macron a affirmé, lors de sa visite à El Arich, soutenir la création d’un État palestinien et rejeter toute tentative de déplacement forcé des populations. Il a annoncé que la France pourrait reconnaître officiellement cet État dès juin, à l’occasion d’une conférence internationale prévue à New York. Une initiative qui, bien qu’importante, reste insuffisante face à l’ampleur du drame en cours.