On a souvent coutume de dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres. On serait tenté de confondre cette maxime à la situation actuelle de l’Algérie. La guerre russo-ukrainienne a rebattu les cartes et la Sonatrach se frotte les mains.
Le conflit entre l’Ukraine et la Russie est entrain de bouleverser l’ordre mondial en matière d’économie et de géostratégie. En 2019 avec l’avènement de la pandémie de la covid-19, l’économie algérienne était à l’agonie. Le pays, dont le système économique reposait en grande partie sur la rente pétrolière suffoquait.
Le cours des hydrocarbures avait chuté drastiquement et l’avenir de l’Algérie était morose. Puis en début d’année, débute la guerre en la Russie et l’Ukraine. A partir de cet instant tout bascule. Ces deux pays étaient les principaux fournisseurs de l’Europe en pétrole et en gaz.
Un horizon radieux pour la Sonatrach
Suite au conflit, l’Europe peine à se ravitailler en hydrocarbures. C’est là qu’une opportunité incroyable se présente pour l’Algérie et ses deux compagnies d’hydrocarbures à savoir la Sonatrach et la Sonelgaz. Il semble que l’Algérie bénéficie d’un improbable alignement de planète.
En effet, tout dernièrement, la Sonatrach a découvert un nouveau champ pétrolier au niveau de la wilaya d’Adrar, ce qui vient augmenter les stocks de la compagnie. Toute l’Europe courtise actuellement l’Algérie pour la livraison de pétrole et de gaz. Les dirigeants occidentaux se bousculent aux portes de la présidence et chacun y va de sa stratégie pour charmer les autorités algériennes.
Emmanuel Macron ne dira pas le contraire, lui qui vient d’effectuer un séjour en Algérie. Selon des sources concordantes la Sonatrach est entrain de négocier des contrats mirobolants pour la livraison de pétrole et de gaz. Les chiffres annoncés sont astronomiques. Les dirigeants de la compagnie nationale le savent très bien. Ils sont en position de force et ils comptent vendre très cher le pétrole et le gaz algérien.