Les gâteaux traditionnels algériens de l’Aïd sont sublimés par des feuilles d’or, mais leur consommation pourrait représenter un risque pour la santé. Décryptage.
L’essor des gâteaux dorés pour l’Aïd
Avec l’approche de l’Aïd el-Fitr, les foyers algériens s’activent pour préparer des douceurs emblématiques comme la baklawa, le makroud ou encore les cornes de gazelle. Toutefois, une tendance récente bouscule ces traditions : l’ajout de feuilles d’or sur les gâteaux dits « prestiges », une pratique qui suscite l’engouement mais aussi l’inquiétude des spécialistes.
Un danger potentiel pour la santé
L’Organisation Algérienne de Protection du Consommateur (APOCE) alerte sur les risques liés à ces décorations. En cause, la présence de nanoparticules telles que le dioxyde de titane et l’oxyde de fer, susceptibles d’altérer la santé en pénétrant des organes vitaux comme le foie et le cerveau. Ces substances sont associées à divers troubles, allant de l’infertilité aux maladies neurodégénératives. Pour préserver le patrimoine culinaire algérien et la santé des consommateurs, un retour aux recettes traditionnelles, riches en authenticité et en saveurs naturelles, semble être la meilleure alternative.
