Ces derniers jours, des publications sur les plateformes sociales ont signalé le retour de la gale dans certaines régions d’Algérie, notamment dans les écoles. Cette alerte a suscité la crainte des parents à propos de la possible diffusion rapide de cette infection cutanée très contagieuse. En réponse, le ministère de la Santé a apporté des éclaircissements pour rassurer la population et expliquer la situation actuelle.
Confirmation des cas de gale dans les écoles
Lors d’une conférence à l’Institut national de santé publique (INSP) à Alger, le directeur de la prévention, Djamel Fourar, a confirmé la détection de la maladie dans certaines écoles de deux régions, sans préciser lesquelles ni fournir de chiffres exacts. Selon lui, les efforts de dépistage et de suivi ont permis une résolution rapide du problème, garantissant que la situation reste sous contrôle et ne justifie aucune panique.
La gale : une maladie ancienne encore incomprise
Souvent mal comprise, la gale n’est pas directement liée aux conditions de vie précaires ou à l’hygiène insuffisante. Elle est causée par un parasite microscopique nommé Sarcoptes scabiei et se propage par contact prolongé avec une personne infectée ou par le biais de tissus contaminés tels que vêtements et literie. Dans une note officielle datée du 6 novembre, le ministère de la Santé a réitéré auprès des directions sanitaires locales les protocoles à suivre face à la détection de cas en milieu scolaire. Ces directives incluent le dépistage précoce, l’isolement temporaire des individus infectés, le traitement de l’ensemble des élèves exposés, et la désinfection des espaces et articles potentiellement contaminés.
Mesures de précaution et réflexions d’avenir
Bien que les autorités sanitaires cherchent à rassurer, elles insistent sur la nécessité de rester en alerte. La prévention repose sur des mesures d’hygiène strictes, le lavage à haute température des vêtements, et l’isolement temporaire des cas confirmés pour prévenir toute nouvelle propagation. Dernièrement, la gale avait été remarquée en Algérie en 2020, quand plusieurs cas avaient été détectés dans une école à Aïn Bessam, dans la wilaya de Bouira.