Une stratégie de la FRMF calquée sur le modèle algérien
La Fédération Royale Marocaine de Football , dirigée par Fouzi Lekjaa, intensifie ses efforts pour recruter des joueurs binationaux évoluant en Europe. Inspirée par le succès de l’Algérie dans ce domaine, cette stratégie vise à renforcer les Lions de l’Atlas pour la CAN 2025, organisée sur le sol marocain, et les qualifications pour la Coupe du Monde 2026.
L’Algérie, sous l’égide de la Fédération Algérienne de Football (FAF), avait déjà ouvert la voie en intégrant des talents comme Riyad Mahrez, Sofiane Feghouli, ou Ismaël Bennacer, une démarche couronnée par le sacre à la CAN 2019. Le Maroc suit désormais cette approche, espérant reproduire des résultats similaires.
Des binationaux au cœur de la rivalité sportive
Parmi les récentes recrues marocaines figurent des stars comme Brahim Diaz, Achraf Hakimi, et Zakaria Aboukhlal. Pour renforcer encore davantage son effectif, le sélectionneur Walid Regragui et son adjoint Rachid Benmahmoud prévoient de rencontrer en France de jeunes espoirs tels qu’Ayyoub Bouaddi (LOSC Lille) et Ugo Lamare El Kadmiri (Olympique de Marseille U19).
Si cette politique porte ses fruits, le Maroc pourrait rivaliser à un niveau encore plus élevé. Cependant, elle soulève également des questions sur le développement des talents locaux et l’identité sportive des joueurs. Cette course aux binationaux, bien que compétitive, reflète aussi l’influence grandissante de l’Algérie sur les stratégies sportives en Afrique du Nord, intensifiant la rivalité entre ces deux nations ambitieuses.