En France, un vol Air Algérie a failli atterrir par erreur sur un aéroport militaire inoccupé. Les détails d’un incident qui glace le sang.
Un Boeing à deux doigts de l’impensable
Mardi 12 août 2025, le vol AH1076 d’Air Algérie, en provenance d’Oran, a vécu un épisode qui aurait pu virer au drame. Alors qu’il devait atterrir à Toulouse-Blagnac, le Boeing 737 s’est aligné… sur la piste d’un aéroport militaire désaffecté : Toulouse-Francazal. Un lieu sans tour de contrôle active, incapable d’accueillir des vols commerciaux. Pire : l’appareil était déjà en descente rapide, à moins de 1 500 pieds, lorsque les contrôleurs de Blagnac ont donné l’alerte.
Une manœuvre de la dernière chance
Face au danger, le pilote a effectué une remise de gaz spectaculaire, interrompant son approche à quelques centaines de mètres du sol. L’avion a effectué une large boucle dans le ciel toulousain avant de se poser, cette fois, au bon endroit. Aucun blessé, mais une frayeur inoubliable pour les passagers et un incident que l’équipage ne risque pas d’oublier.
Pourquoi cette erreur ?
Les experts pointent du doigt plusieurs pistes :
- Confusion des codes OACI : LFBO (Blagnac) vs LFBF (Francazal)
- Fatigue ou distraction du pilote
- Hypothèse plus légère : une « escale anticipée » pour les futurs Airbus qu’Air Algérie doit recevoir en septembre.
Ni Air Algérie, ni la DGAC, ni l’aéroport de Toulouse-Blagnac n’ont commenté l’affaire.
Mais une enquête interne serait en cours, car ce genre de confusion, rare mais potentiellement catastrophique, est toujours analysé pour éviter qu’il ne se reproduise.