L’imam Abderrahim Sayah, l’ex-président de la mosquée de Hautmont en France, a été interpellé puis expulsé mardi dernier vers l’Algérie, son pays d’origine. Il est soupçonné de radicalisation. Les détails dans cette édition du vendredi 16 juin 2023.
En effet, selon les information, l’imam a été expulsé « sur instruction » de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur. Alors que depuis 2016, il est considéré comme le leader du salasme sur le bassin de la Sambre, selon les services de l’État, il « a pris une part active dans les faits ayant justifié la fermeture du lieu de culte » en 2018 et a « contribué à la radicalisation » d’un quartier de Maubeuge, a indiqué France 3 .
En outre, selon l’arrêté d’expulsion, Abderrahim Sayah est aussi « coupable de nombreux délits » dont les plus récents sont « spécialement dirigés contre les forces de sécurité et les institutions ». Or, il faut noter qu’au cours d’une audience devant la commission d’expulsion du tribunal de Lille en septembre, il assurait être un « homme de paix » n’exerçant qu’une « fonction administrative » à la mosquée.
Rappelons que Abderrahim Sayah est arrivé en France à l’âge de 5 ans. Il a crée l’association culturelle « Assalem » en 2014. Cette association a donné vie qui à la mosquée « As-Sunnah » de Hautmont. Cette mosquée est « connue pour dispenser un islam salaste wahabbite », « le jihad armé » et « la violence » envers les juifs et les chrétiens, d’après l’arrêté d’expulsion.