Le gouvernement français envisage de durcir ses politiques migratoires. Une proposition en France vise à rendre le titre de séjour payant à 1.500 euros par an. Objectif : contribuer au redressement des comptes publics.
Vers une taxe de 1.500 euros par an pour le titre de séjour ?
Le débat sur l’immigration en France prend une nouvelle tournure avec une proposition controversée : faire payer les étrangers en situation régulière pour la délivrance de leur titre de séjour. Charles Prats, délégué de l’Union des droites pour la République (UDR), propose une taxe annuelle de 1.500 euros par personne. Actuellement, les immigrés payent 225 euros pour leur titre de séjour, mais Prats estime que cette contribution est insuffisante pour compenser ce qu’ils « coûtent » à l’État français. En augmentant cette taxe, la France pourrait, selon lui, récupérer 5 milliards d’euros par an, allégeant ainsi les finances publiques.
Un modèle inspiré du Royaume-Uni
Cette proposition s’inspire du modèle britannique, où les permis de séjour coûtent jusqu’à 2.885 £. Prats défend l’idée que les étrangers doivent participer davantage au redressement budgétaire de la France. Il estime aussi que les étrangers qui refusent de payer cette taxe devraient perdre automatiquement leur droit de séjour. Ce projet suscite déjà de vifs débats, certains le considérant comme une approche discriminatoire, tandis que d’autres y voient un levier pour renforcer les finances publiques.