En avril dernier, Mohamed Tataïat, l’imam de Toulouse, a été expulsé de France vers l’Algérie. Il cherche maintenant à obtenir justice en contestant sa condamnation et son expulsion devant le Conseil d’État. Les détails dans cette édition du vendredi 10 mai 2024.
Contestation de la décision devant le Conseil d’État
L’imam algérien, Mohamed Tataïat, condamné à quatre mois de prison avec sursis, a été expulsé, une décision qu’il conteste devant le Conseil d’État. Selon Le Parisien, ses avocats critiquent la rapidité de la procédure et le fait que son comportement exemplaire depuis les faits incriminés n’ait pas été pris en compte.
De plus, ils soulignent l’absence de possibilité de recours avant son expulsion. Son avocat, Vincent Brengarth, insiste sur la nécessité de « rectifier ces irrégularités et de rétablir la justice ». Bien que l’imam ait été condamné pour des propos haineux, ses avocats plaident en faveur de la considération de son changement et de son droit à une vie privée. Ils contestent donc les failles procédurales devant le Conseil d’État et demandent l’annulation de son expulsion.
Mohamed Tataïat : Contexte de la condamnation et de l’expulsion
Le Conseil d’État devra décider de la légalité de cette expulsion, alors que Mohamed Tataïat se trouve actuellement en Algérie. Rappelons que l’imam algérien avait été condamné en 2022 à quatre mois de prison avec sursis pour incitation à la haine raciale. Son expulsion a été ordonnée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui s’est réjoui de voir un prédicateur de haine, condamné par la justice, expulsé en moins de 24 heures.