L’Algérie et la France connaissent une série de crises, et le courant hostiles à l’Algérie est souvent cité comme étant un acteur influent incitant à la rupture entre les deux nations. Examen du courant anti-algérien en France et son impact sur la relation algéro-française.
Analyse du courant Anti-Algérien en France
Contrairement à d’autres lobbies discrets, ce groupe agissant contre les intérêts algériens en France opère ouvertement. Les membres de ce courant sont souvent issus des nostalgiques de l’époque coloniale, des sympathisants d’Israël, des partisans du Maroc et en grande partie de l’extrême-droite.
Le politicien français François Asselineau a déjà souligné l’existence d’un groupe pratiquant ce qu’il a appelé une « dénigrement systématique » contre l’Algérie. Il a nommé plusieurs personnalités bien connues du public, telles qu’Éric Zemmour, Sarah Knafo, Bernard-Henri Lévy et d’autres figures politiques françaises, qu’il accuse de dégrader les relations bilatérales.
Impact sur les intérêts Français
En croyant nuire à l’Algérie, certains de ces acteurs politiques ne réalisent pas qu’ils s’opposent aux intérêts fondamentaux de la France. Comme le souligne Asselineau, l’Algérie représente une opportunité économique significative pour la France, étant le plus vaste pays africain et riche en ressources énergétiques.
Depuis que des personnalités comme Bruno Retailleau et Éric Zemmour ont intensifié leurs critiques envers l’Algérie, les échanges entre les deux pays ont été affectés, créant un climat de défiance mutuelle. Cependant, depuis octobre dernier, des tentatives de rétablissement des contacts ont vu le jour, même si le courant hostile à l’Algérie continue d’être critiqué.
Exploitations Politiques en France
Le président français Emmanuel Macron a pointé du doigt les forces extrémistes qui veulent transformer les relations Franco-Algériennes en un sujet de politique intérieure en France. Cette polarisation est souvent amplifiée à l’approche des échéances électorales majeures, où certains voient dans la relation avec l’Algérie une opportunité de mobilisation électorale.
Un facteur clé de cette dynamique réside dans le fait qu’en France, plusieurs groupes, notamment les Pieds-noirs et les descendants des anciens combattants, continuent de nourrir des relations complexes avec l’Algérie, souvent exploitées pour des gains électoraux. L’historien Benjamin Stora remarque que ces liens, auparavant apolitiques, se transforment en outils électoraux puissants.
En choisissant de suivre une stratégie similaire à celle de Nicolas Sarkozy en 2007, Bruno Retailleau aurait saisi cette opportunité pour solidifier sa position politique actuelle en remettant en cause les accords historiques avec l’Algérie. Benjamin Stora estime que cette surenchère politique peut avoir des conséquences négatives pour les citoyens français.