Plusieurs sont ces étudiants Algériens qui étudient en France. Et entre manque de travail et la hausse des prix de produits alimentaires, ces derniers font de plus en plus face à des difficultés financières. Si l’année 2022 n’était pas facile, 2023 serait plus difficile pour ces étudiants. Lisez cette édition du mardi 27 décembre 2022, pour découvrir les raisons qui sous-entendent cela.
Pour être pragmatique, le gouvernement d’Emmanuel Macron prévoit déjà plusieurs hausses de prix pour l’année prochaine, 2023. Comme conséquence, l’inflation va grimper à 7 pourcents au début de l’année, selon les premières prévisions. Aussi, les prix des transports en communs et de l’énergie seront aussi marqués par une augmentation importante.
En effet, à paris, le ticket de Métro va passer de 1.90 euro à 2.30 euros. Concernant l’abonnement mensuel, il à 84.1 euros contre 75.2 euros. En outre, les prix de l’énergie (Gaz et électricité) connaîtront une hausse de 15 pourcents. Ce qui signifie que ceux qui payaient par exemple 1000 euros par an, payeront désormais 1150 euros.
Cerise sur le gâteau, les étudiants algériens en France feront face aussi à la crise d’emploi. À Perpignan, par exemple, très peu d’étudiants ont pu trouver un emploi. « Cela fait plusieurs mois que je suis ici pour faire des études en mathématiques. Je n’ai malheureusement toujours pas trouvé un emploi. J’ai déposé des candidatures partout, mais personne ne m’a contacté », a confié Yassine, un étudiant algérien arrivé en France cet été. Poursuit-il, « Vivre sans travail, c’est très compliqué. En plus, tout est devenu cher. Par exemple, 1 kilogramme de patate est passée à 2 euros. S’il n’y avait pas les associations qui nous aident avec des colis alimentaires, on aurait fini mal ».