Les tensions entre la France et l’Algérie continuent de s’aggraver, notamment autour de la question des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF). La préfète du Rhône attribue une partie importante des actes de délinquance à Lyon aux Algériens non régularisés, surtout après les blocages concernant les reconduites à la frontière.
Implication des Algériens dans les actes de violence
Interrogée par le journal Le Progrès, la représentante de l’État mentionne une augmentation notable des vols avec violence dans Lyon et sa métropole, désignant les Algériens comme responsables principaux. Elle précise que parmi les personnes arrêtées, 60% sont immigrées, et parmi ces dernières, plus de la moitié seraient de nationalité algérienne.
Sentiment d’impunité et difficultés d’expulsions
La préfète explique que l’échec à expulser les Algériens munis d’une OQTF favorise un « sentiment d’impunité » parmi ces individus. Elle déplore que, même après des condamnations, ces personnes se retrouvent en centre de rétention administrative pendant 90 jours au maximum, faute de pouvoir les renvoyer en Algérie.
Blocage diplomatique
La situation est d’autant plus compliquée que l’Algérie n’émet plus de laissez-passer consulaires depuis un an, selon la préfète. Elle affirme que même les Algériens avec passeports ne sont pas réadmis par leur pays, ce qui contribue à l’impasse actuelle.