En France et en Europe, la pénurie de la main d’œuvre s’intensifie. Dans le même temps, dans l’hexagone, les mouvements anti-immigration affichent de plus en plus leur hostilité à l’immigration, censée colmater la brèche du manque de main d’œuvre.
Le vieux continent se dépeuple
En Italie, le gouvernement d’extrême-droite de Giorgia Meloni, élu il y a une année sur la promesse de fermer les portes hermétiquement devant l’immigration, s’apprête à faire venir la plus grosse vague d’immigration légale de ces dernières années. Il faut noter que la population européenne vieillit de jour en jour, avec un taux de natalité affichant moins de 2 enfants par femme.
La France fait exception
En France, où le taux de natalité et de 1,83, le débat est aussi engagé et de plus en plus de voix s’élèvent pour exclure l’immigration économique des restrictions mises en place ou envisagées sur l’entrée et la régularisation des étrangers. Dans la loi avortée sur l’immigration, le gouvernement a introduit une clause prévoyant la régularisation des immigrés travaillant dans certains secteurs dits « sous tension ».