Face aux nouvelles mesures d’expulsions en France, un Algérien a refusé son éloignement, entraînant une condamnation à une peine de deux mois de prison ferme.
Expulsions renforcées en France : un Algérien s’oppose à son éloignement
Alors que le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, accentue les mesures pour accélérer les expulsions des étrangers en situation irrégulière, un ressortissant algérien a été condamné après avoir refusé son expulsion. À travers une circulaire aux préfets, Retailleau a donné des consignes strictes pour traiter les étrangers considérés comme menaçant l’ordre public. Depuis sa prise de fonction, le ministre a renforcé les centres de rétention administrative et allongé la durée de rétention. Toutefois, ces efforts se heurtent aux complexités des procédures, avec 75 % des expulsions échouant pour des ressortissants de pays comme l’Algérie, la Tunisie et le Maroc.
Deux mois de prison ferme pour refus d’éloignement
Le 18 octobre, un Algérien de 22 ans, en rétention au CRA de Coquelles, a une nouvelle fois refusé son transfert pour expulsion, après deux premiers refus les 20 septembre et 4 octobre 2024. Le tribunal de Boulogne-sur-Mer l’a alors condamné à deux mois de prison ferme, avec un mandat de dépôt. Les difficultés de coopération pour obtenir des laissez-passer consulaires compliquent la politique d’éloignement. Si le Maroc a récemment renforcé sa coopération, les relations restent inchangées avec d’autres pays.