Malgré la hargne de l’extrême droite en France, l’accord de 1968 gardera son intégrité. En effet, l’Assemblée nationale a opposé un refus mordicus à la demande des républicains.
Il faut reconnaitre que l’accord de 1968 confère un statut particulier aux Algériens en matière de circulation, de séjour et d’emploi en France. Et cela ne semble pas être du goût de l’extrême droite française. Ainsi, les Républicains ont soumis un projet de loi, visant la révocation dudit accord. Parmi les votants du camp présidentiel, seul le groupe Horizon de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe et deux députés du groupe Renaissance ont voté en faveur du texte, qui même en cas d’adoption n’aurait pas eu de valeur contraignante. Les algériens peuvent fêter une bataille gagnée. Toutefois, le combat est loin d’être acquis.