Deux Algériens ont récemment perdu leur nationalité française pour des faits de terrorisme. Découvrez les raisons derrière ces déchéances et le contexte sécuritaire en France.
La France renforce les retraits de nationalité
Depuis janvier 2024, l’Hexagone a retiré la nationalité française à un nombre record de 30 binationaux, dont deux Algériens, pour des motifs de condamnation grave. Ce chiffre marque une hausse significative, presque équivalente au total des décisions de déchéance de la dernière décennie. En vertu de l’article 25 du Code civil, la nationalité française peut être retirée aux binationaux pour des faits de terrorisme ou autres infractions graves. Les décrets pour ces deux Algériens, publiés le 5 novembre au Journal officiel, illustrent cette politique stricte, suscitant des débats.
Les cas de deux Franco-Algériens déchus pour terrorisme
Le premier cas concerne une femme originaire d’Oran, née en 1982, déchue de sa nationalité pour des antécédents terroristes. Il s’agit de la quatrième femme à perdre la nationalité française en 2024 pour des motifs similaires. Le second cas concerne un homme de 31 ans de Lakhdaria, qui avait rejoint l’État islamique en 2015. Condamné en 2017 à sept ans de prison en France, il a perdu sa nationalité pour son implication dans des activités terroristes. Ces déchéances de nationalité reflètent la politique de sécurité accrue de la France face aux actes de terrorisme.