Les algériens s’apprètent à aller en vacance en Tunisie. Mais la chèreté du voyage risque de freiner leurs ardeurs . Voici les explications de Fouad El Oued
Faire un voyage en Tunisie pour y passer ses vacances coute désormais cher. Le président du SNAV, Nadir Belhadj, a annoncé une augmentation des prix de l’hébergement hôtelier. De 6 mille, l’hébergement dans certains hotels est passé à 12.000 dinars. Fouad El Oued représentant de l’ONTT à Alger est revenu sur les raisons de cette hausse qui ne plaira pas aux algériens.
Tout d’abord il explique que la majorité des hotels en Tunisie étant privée, échappe au controle et monopole de l’Etat. Ils fixent donc leur prix sans que l’Etat n’intervienne.
« Ils sont également tributaires aux contrats avec les agences touristiques » ajoute t-il expliquant que ces hotels n’échappent pas à la loi de l’offre et de la demande.
Fouad El Oued pense que si la Tunisie est la destination préférée des algériens, ce n’est pas seulement en raison des relations sociales, culturelles et religieuses entre les deux pays.
« La combinaison de la qualité de service et du prix raisonnable qui convient aux familles algériennes à revenus modestes en est aussi pour beaucoup » a t-il argumenté.
Fouad El Oued représentant de l’ONTT à Alger a aussi démenti les rumeurs faisant état de l’existence d’une taxe sur les voyageurs algériens vers la Tunisie. Il insiste sur le fait que seule la taxe d’auberge estimée à 3 dinars dans les auberges de 4-5 étoiles et 2 dinars dans les hôtels modestes est prélévée chez les voyageurs.
In fine, Fouad El Oued rappelle que le protocole sanitaire tunisien contre le covid19 exige aux voyageurs algérien, la présentation d’un passeport sanitaire ou d’un test PCR négatif de moins de 48 heures ou encore d’un test antigénique négatif de moins de 24h.