Lors de la saison 2025-2026, le financement du football en Algérie est à nouveau sur le devant de la scène en raison de la situation critique des finances des clubs financés par des entreprises publiques. Des organismes tels que Sonatrach, Sonelgaz, et Mobilis possèdent la majorité des équipes de la ligue.
Cependant, ces entités peinent à redresser la situation économique problématique des clubs. Le site algeriemaintenant.com détaille ce dilemme et explique l’échec des objectifs initiaux de professionnalisation et de développement du football algérien.
Problèmes structurels et répercussions sportives
Les tentatives de rénovation financière n’ont pas réussi ; les clubs continuent de creuser un profond déficit. Les conséquences sont visibles sur le marché des transferts, où l’inflation salariale n’est accompagnée d’aucune amélioration sportive. Les performances internationales des équipes algériennes sont en déclin, comme l’a illustré leur élimination en quart de finale lors de la CHAN 2024. La dépendance aux joueurs binationaux pour compenser le manque de talent local accentue cette fragilité structurelle.
Interventions et solutions possibles pour le football algérien
Face à cette impasse, le ministère des Sports procède au plafonnement des salaires pour contenir les dépenses excessives. Les groupes publics commencent à remettre en question ces salaires disproportionnés étant donné le faible niveau des joueurs. Les voix s’élèvent pour revoir le modèle de financement en faveur de mesures plus judicieuses et de programmes de formation efficaces pour assurer un avenir durable au football en Algérie.