Le football en Algérie traverse une période difficile. Les clubs nationaux peinent sur la scène africaine et les équipes nationales subissent de nombreux revers. Le football algérien en crise : Performances médiocres et besoin urgent de réforme.
Élimination de l’équipe algérienne A’ en Coupe arabe des nations 2025
La dernière déconvenue en date est l’élimination de l’équipe A’ d’Algérie en quarts de finale de la Coupe arabe des nations 2025. Le match s’est terminé par une défaite aux tirs au but contre les Émirats arabes unis, vendredi 12 décembre, après un score de 1-1, suivi d’une séance de tirs au but conclue à 6-7.
Cette chute illustre la difficulté du football algérien à réussir sur le plan international. Elle s’ajoute à l’élimination précédente en quarts de finale de la CHAN 2025 face au Soudan en août dernier, mettant en lumière les défis continus.
Défaillance de la formation locale et recours aux joueurs binationaux
Le manque de production de talents locaux pousse l’équipe nationale A’ à compter sur des joueurs binationaux. Parmi les sélectionnés, des vétérans tels qu’Islam Slimani (37 ans) et Yacine Brahimi (35 ans) continuent d’être appelés, ainsi que des sportifs dont la carrière semble en déclin comme Adam Ounas.
Mis à part Adil Boulbina, dont l’inexpérience à haut niveau est manifeste, et Rédouane Berkane, dont les performances variables compliquent sa relève à Slimani, d’autres joueurs choisis par Madjid Bougherra ne justifient pas leur sélection.
Une réforme du football algérien s’impose
Les clubs de football en Algérie, bien qu’ils bénéficient de généreuses contributions financières publiques, ne se démarquent pas en règnes internationale. Le Mouloudia Club d’Alger, le CR Belouizdad et la JS Kabylie en sont des exemples. Une réforme s’impose, centrée sur la formation et le mérite pour sortir de cette impasse.