La population algérienne est actuellement confrontée à une augmentation significative des prix des viandes blanches. Dans une récente déclaration, le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Abdelhafid Henni, a souhaité clarifier les causes de cette situation. Plus de détails seront disponibles dans cette édition du mercredi 1er novembre 2023.
Le Ministre a exprimé son scepticisme quant à l’augmentation des prix de l’aliment pour bétail, remettant ainsi en question les demandes des éleveurs et des revendeurs. Il a qualifié ces demandes de peu crédibles.
Le responsable affirme que les prix du maïs et du soja, qui sont les ingrédients principaux de l’alimentation animale, n’ont pas connu de variation considérable dernièrement, malgré les changements sur le marché mondial. Par ailleurs, Henni soutient que les coûts du maïs en Algérie étaient les moins élevés au niveau international sur les trois dernières années.
Flambée des prix du poulet : quand les commerçants font qu’à leur tête
En 2023, le Ministère a fixé le prix du poulet à 350 DA/kg pendant le Ramadan, mais sur le marché, il est vendu entre 550 et 600 DA/kg, causant de l’inquiétude chez les consommateurs. En effet, le ministre Henni a noté que certains acteurs intermédiaires du marché s’adonnent à des actes de spéculation, en fixant les prix de manière arbitraire avec un simple coup de téléphone chaque matin.
Cette pratique dérangeante perturbe la stabilité des prix et nuit à la transparence du marché. Face à cette situation, Abdelhafid Henni a exprimé clairement son intention de prendre des mesures pour résoudre cette situation inquiétante et assurer que les consommateurs aient accès à des viandes blanches à des prix raisonnables.