Le prix de la viande blanche, en particulier du poulet, augmente de manière significative en Algérie, atteignant des niveaux records de 500 à 600 DA par kilo, tandis que les œufs dépassent les 600 DA par plateau. Malgré les tentatives de stabilisation des prix, la hausse persiste, ce qui suscite la frustration chez les ménages algériens, en particulier à l’approche de la rentrée scolaire.
Plusieurs facteurs contribuent à cette hausse, notamment la flambée des prix des matières premières telles que le maïs et le soja, la hausse des coûts des intrants biologiques, et l’absence de régulation de la filière avicole. La Fédération nationale des aviculteurs souligne également l’impact de la canicule et des maladies qui ont provoqué des pertes chez les éleveurs, sans compensation adéquate.
Les consommateurs algériens, en particulier ceux à faible revenu, trouvent ces prix inabordables malgré les mesures de plafonnement précédemment mises en place. La situation reste tendue, et les autorités travaillent à résoudre la crise en fournissant suffisamment de maïs pour répondre à la demande du marché.
Il est à espérer que cette crise se résorbe dans les prochains mois, mais en attendant, les ménages algériens font face à des défis financiers croissants en matière d’alimentation