Après l’énorme succès de la finance islamique dans notre pays, les banques algériennes se retrouvent face à un défi majeur. Le voici…
C’est depuis 2020, que la formule finance islamique connaît un engouement auprès des clients. Pas moins de 470 guichets dédiés à ce mode de financement ont été ouverts à l’échelle nationale à fin 2022. En outre, un montant de plus de 60 milliards de dinars d’épargne a été déposé. Cela au niveau des différents guichets et agences dédiées à la finance islamique. Et ce, au bout de quelques mois d’activité.
Ainsi, la liquidité globale des banques a enregistré une hausse considérable. Cette situation a apporté aux établissements monétiques un sacré challenge à relever. Effectivement, l’engouement des Algériens envers la finance islamique a dévoilé un problème structurel dans la capacité d’absorption financière. Ainsi que dans l’utilisation des fonds épargnés dans le financement des projets viables.
C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Echaab dans son récent numéro. S’exprimant sur les colonnes de quotidien arabophone, Mohamed Boudjellal a fait savoir qu’uniquement 10 % de la valeur des dépôts a été employée par les banques algériennes.