Le FIBDA 2025 suscite une controverse inattendue autour des accusations de satanisme suite à un concert et une compétition de cosplay.
Polémique autour du FIBDA d’Alger : Accusations de satanisme
La 17e édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Alger (FIBDA) a récemment été le théâtre d’une vive polémique. Ce qui aurait dû être une fête dédiée à l’art et à la culture a pris une tournure conflictuelle avec des allégations de « satanisme », suscitant un débat national sur la culture populaire et les valeurs de la jeunesse. L’événement s’est achevé il y a deux jours, laissant derrière lui un fervent débat public.
Concert de Heavy Metal et Cosplay : L’élément déclencheur
La controverse a commencé lors d’un concert de heavy metal accompagné d’un concours de cosplay sur l’esplanade du Maqam Echahid. Bien que cet événement ait été largement suivi par les jeunes amateurs de mangas, d’anime et de jeux vidéo, la situation a dégénéré lorsque des photos de participants costumés ont circulé sur les réseaux sociaux, provoquant des accusations de comportement « satanique ». Zakaria Belkhir, député à l’Assemblée Populaire Nationale, a condamné avec force ce qu’il perçoit comme un « profanation », associant à tort ces tendances culturelles à des cultes sataniques.
Réactions variées : Alarmisme ou manque de compréhension ?
Les déclarations du député ont divisé l’opinion publique. Alors que certains soutiennent sa position, d’autres, comme Bouzid Boumediene, ancien membre du Haut Conseil Islamique, refusent cette idée et voient cette confusion comme un manque de compréhension des sous-cultures populaires. Il insiste que s’attaquer à ces jeunes pourrait les stigmatiser davantage. Pendant ce temps, le festival lui-même a été un succès culturel, transformant l’esplanade de Riadh El-Feth en un centre d’activités artistiques soutenu par le ministère de la Culture et des représentants de l’ambassade du Japon.
L’avenir du FIBDA et la voix des jeunes
À ce jour, aucune réponse officielle n’a été rendue par les autorités concernées au sujet des demandes d’enquête. Les jeunes passionnés continuent de faire entendre leur voix sur les réseaux sociaux, défendant leur amour pour ces formes d’art et dénonçant ce qu’ils considèrent comme une tentative de censure.