Fiat s’apprête à produire un nouveau SUV en Algérie. Kits déjà aperçus au port d’Oran. Un pari industriel qui pourrait bouleverser le marché local. Découvrez les détails.
Une voiture secrète déjà au port : Fiat prépare un coup de théâtre à Oran
C’est la rumeur qui enflamme l’industrie automobile en Algérie : un quatrième modèle Fiat va sortir des chaînes de l’usine de Tafraoui, près d’Oran. Officiellement, rien n’a été annoncé. Officieusement ? Les kits d’assemblage sont déjà là. Aperçus au port d’Oran, ils ne laissent plus de place au doute : la Fiat Grande Panda va bientôt voir le jour en Algérie. “Tout indique un lancement imminent”, affirme le site Auto News. Et les enjeux sont colossaux. Ce petit SUV au design moderne, conçu pour les marchés émergents comme l’Afrique du Nord, pourrait devenir le nouveau best-seller local.
Une usine en surchauffe et des chiffres qui décoiffent
Depuis fin 2023, l’usine d’Oran ne cesse de monter en puissance :
Fiat 500 d’abord, puis Doblo tollé (juin 2024), Doblo panorama (février 2025), et maintenant la Grande Panda. En novembre 2024, l’usine tournait déjà à 17 véhicules/heure. Fin d’année ? Plus de 18 000 voitures produites. Objectif 2025 ? 60000 véhicules. Et 90 000 l’année suivante, avec un taux d’intégration locale dépassant les 35 %. Le message est clair : Fiat mise gros sur l’Algérie. Et ce n’est que le début. Les travaux d’extension de l’usine ont déjà atteint 40 %, avec des ateliers de soudure et peinture prévus avant fin 2025. La production passera même en mode CKD, synonyme d’une véritable industrialisation locale.
La Grande Panda : un modèle pensé pour l’Algérie ?
Pourquoi ce modèle en particulier ? Parce qu’il coche toutes les cases :
SUV compact, design séduisant, consommation maîtrisée, et surtout : adapté aux réalités algériennes.
Auto News va plus loin : “La Grande Panda est stratégique pour Fiat. Elle a été pensée pour l’Afrique du Nord, avec une attention particulière aux besoins des Algériens.” Un choix de production local qui résonne avec les nouvelles priorités économiques du pays : consommer made in Algeria, au lieu d’importer à prix fort. « Le marché algérien est en train de changer. Il est prometteur et veut produire, pas juste acheter », résume un expert du secteur.