Les partis d’opposition en Algérie ont exprimé leur désaccord face au projet du MAK, qui prévoit de proclamer l’indépendance de la Kabylie le 14 décembre depuis Paris.
Une opposition franche à la séparation
Des partis influents en Kabylie ont fermement condamné l’initiative du MAK, dirigée par Ferhat Mehenni, visant à retirer cette région de l’Algérie. Le chef du FFS a comparé Mehenni au roi Bocchus, connu pour avoir trahi le roi numide Jugurtha aux Romains.
Le président du RCD, Atmane Mazouz, a déclaré sans équivoque que le pays resterait uni, mettant en avant la décision prise par les anciens combattants et les démocrates du pays. Selon lui, la majorité des habitants de la Kabylie ne soutient pas ce projet, qui n’a jamais attiré la région, même pendant les révoltes passées.
Solidarité pour l’unité nationale
La Fondation Mustapha Bacha a appelé à une réunion publique à Tizi-Ouzou pour renforcer l’unité nationale. Ce groupe, acclamé pour ses actions militantes, a organisé divers événements permettant de discuter des projets séparatistes, soulignant leur désengagement total envers les initiatives non mandatées et sans consultation populaire.
Youcef Aouchiche du FFS a dénoncé le MAK comme une entité qui trahit l’Algérie pour des intérêts étrangers, affirmant que le peuple ne soutient pas de telles initiatives de fragmentation initiées depuis l’étranger.
Militants Kabyles contre la séparation
Youssef Tazibt du Parti des Travailleurs a réitéré sa désapprobation envers le mouvement séparatiste, se disant solidaire d’une Kabylie unie au sein de l’Algérie. Il a rappelé que le MAK est considéré comme un groupe terroriste en Algérie et a souligné son isolement sur la scène internationale.
Cette réaction collective a été renforcée par le geste du chanteur Rabah Asma en France, qui a pris position contre les symboles séparatistes lors d’un événement, un acte salué à travers tout le pays.
