La commission des expulsions de l’Hérault a rendu un avis favorable à l’expulsion de Doualemn. Bruno Retailleau pourrait relancer la procédure malgré les tensions avec l’Algérie.
Un nouvel épisode dans l’affaire Doualemn
L’affaire de l’influenceur algérien Doualemn, de son vrai nom Boualem Naman, prend une nouvelle tournure. Après l’annulation de son Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) par le tribunal de Melun, la commission des expulsions de l’Hérault a émis un avis favorable à son éloignement. Cette décision pourrait permettre au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau de relancer la procédure d’expulsion, ravivant ainsi les tensions diplomatiques entre Paris et Alger.
Arrêté en janvier pour “appels à la violence”, Doualemn avait été expulsé vers l’Algérie avant d’être refoulé vers la France, ce qui avait déclenché un bras de fer entre les deux pays. La justice française avait initialement suspendu son expulsion, jugeant que ses droits à la défense n’avaient pas été respectés.

Bruno Retailleau obtient un avis favorable qui relance la procédure
Condamné en février à cinq mois de prison avec sursis pour provocation à commettre un crime ou un délit, Doualemn reste sous la menace d’un éloignement forcé. Sur demande du préfet de l’Hérault, la commission des expulsions a validé la possibilité de son renvoi.
Bruno Retailleau, qui milite pour un durcissement des expulsions, pourrait saisir cette opportunité pour ordonner une nouvelle expulsion. Toutefois, cette décision risque d’aggraver les tensions avec l’Algérie, qui avait déjà contesté la première tentative d’éloignement du ressortissant algérien.