Les étudiants algériens de France redoutent une détérioration de leur statut en raison du climat politique tendu entre Paris et Alger.
France : Un climat d’incertitude pesant sur les étudiants
Les tensions diplomatiques persistantes entre l’Hexagone et l’Algérie suscitent une inquiétude grandissante chez les étudiants algériens en France. Au cœur des préoccupations, la possible révision de l’accord franco-algérien de 1968, qui régit les conditions de séjour et de travail des Algériens dans l’Hexagone.
Des témoignages recueillis par France 3 à Marseille et Aix-en-Provence révèlent une angoisse croissante. Beaucoup redoutent d’être affectés par les tensions entre les deux États, notamment à travers une réduction du nombre de visas étudiants, un durcissement des conditions de renouvellement des titres de séjour, ou encore une hausse des frais universitaires.

Des obstacles administratifs et sociaux déjà présents
Au-delà des préoccupations liées à la crise diplomatique, les étudiants algériens font déjà face à plusieurs difficultés administratives dans l’Hexagone. L’accès aux stages et aux alternances est rendu plus complexe par l’obligation d’obtenir une autorisation de travail, un processus administratif souvent jugé dissuasif par les employeurs.
Par ailleurs, la crainte d’une restriction de l’accès aux soins inquiète particulièrement les étudiants, qui ne bénéficient ni de bourses ni d’aides spécifiques. Toute modification des accords migratoires pourrait aggraver leur précarité financière et compromettre leur situation universitaire et professionnelle.