Les Pays-Bas, pays de l’espace Schengen, adoptent des réformes migratoires strictes, réduisant la durée des titres de séjour et facilitant les expulsions. Découvrez les nouvelles mesures et leurs implications.
Les nouvelles réformes migratoires néerlandaises : durcissement des conditions de séjour et des procédures de retour
Les Pays-Bas, membre de l’espace Schengen, viennent de dévoiler une série de réformes restrictives dans leur politique d’immigration, visant à limiter l’accès des étrangers aux titres de séjour et à faciliter les expulsions. Parmi les changements majeurs figure la réduction de la durée des titres de séjour temporaires pour les réfugiés, abaissée de cinq à trois ans. De plus, le gouvernement prévoit un renforcement des contrôles aux frontières pour réduire les entrées illégales et mieux gérer les flux migratoires. Dans ce cadre, les expulsions de demandeurs d’asile syriens vers certaines régions considérées comme « sûres » sont envisagées, bien que cette décision suscite des critiques pour les risques de sécurité encourus par les expulsés.
Un contexte de durcissement migratoire dans l’espace Schengen
Ces mesures s’inscrivent dans une tendance de durcissement de la politique migratoire au sein de plusieurs pays européens confrontés à une pression migratoire accrue. Dirigée par une coalition incluant le Parti de la liberté de Geert Wilders, cette politique répond à une volonté de réduire les opportunités d’intégration à long terme pour les migrants tout en renforçant l’efficacité du système d’asile. Le Premier ministre Dick Schoof a justifié ces réformes comme nécessaires pour « un système d’asile plus strict et efficace », tout en renonçant à des mesures plus radicales, telles que la déclaration d’une « crise de l’asile » pour contourner les votes parlementaires.