En France, après avoir travaillé durant 6 mois dans la vigne d’un vigneron, une marocaine a décidé de saisir la justice à cause de ceci.
L’esclavage, contrairement à ce que croit la majorité, est loin d’être chose abolie. Il bat son plein, mais sous une autre forme, pour le moins dissimulé. En France,une marocaine de 33 ans a relaté sa douloureuse expérience après avoir effectué un travail de saisonnière dans une entreprise viticole. Son employeur lui a promis un salaire mensuel de 1.650 euros avec d’autres avantages. En fait, il s’agissait là de promesses utopiques, avancées dans l’ultime but d’obtenir le meilleur de la jeune dame, en terme de résultats.
D’abord, elle était logée dans un baraquement de fortune sur le site de la cave coopérative à Lamothe-Montravel, en Dordogne, mais limitrophe de la Gironde. Un autre baraquement accueillait 8 autres hommes qui travaillaient aussi comme saisonniers, avec qui elle partageait la même douche. Ce n’est pas tout! En plus de travailler dans les vignes, elle assumait également les tâches de maison. La cerise sur le gâteau? Elle ne sera payée que le salaire d’un mois; Ceci, au bout de 6 mois. Révoltée, la trentenaire a saisi la justice et main a été mise sur le patron de la vigne. Il sera accusé pour traite d’êtres humains.