Le conflit opposant l’Union Européenne et l’Algérie s’intensifie suite aux mesures prises par le gouvernement algérien touchant les importations et les investissements. Le 14 juin 2024, l’UE a initié une « procédure de règlement des différends ». Récemment, Bruxelles a décidé de procéder à une nouvelle étape en lançant une procédure d’arbitrage concernant les « restrictions commerciales et d’investissement » imposées par l’Algérie.
Soutien de l’UE aux Entreprises Européennes Afectées
Dans ce contexte de tension, Bruxelles a exprimé son soutien aux entreprises, particulièrement françaises, affectées par les restrictions algériennes. L’UE a sollicité la formation d’un groupe d’arbitrage spécial pour résoudre ce différend. Selon le site affilié à la politique commerciale de la Commission Européenne, les mesures d’Alger constituent une « violation de l’accord d’association UE-Algérie ». L’UE affirme que ces actions visent à restaurer les droits des exportateurs européens affectés par ces restrictions.
Effets Concrets des Mesures Algériennes

L’UE souligne que les opérations commerciales en Algérie sont devenues de plus en plus complexes pour les entreprises européennes. Parmi les obstacles évoqués figurent le système de licences d’importation, l’interdiction spécifique de certains matériaux comme le marbre et la céramique, et des exigences coûteuses pour les entreprises importatrices.
L’objectif déclaré de l’Algérie est de revitaliser son économie et de protéger ses réserves de change. Toutefois, les tentatives antérieures de consulter pour une solution amiable en juin 2024 n’ont pas réussi, d’où la progression vers une procédure arbitrale. Bruxelles reste cependant ouverte à une négociation à tout moment.
Suivi Étroit par l’Union Européenne
Bruxelles a également exprimé des inquiétudes au sujet des obstacles supplémentaires que l’Algérie a posés aux entreprises et exportateurs français, affirmant que ces questions continueraient d’être surveillées attentivement. Les arbitres choisis par chaque partie et un troisième, sélectionné par le Conseil d’association, auront pour tâche de rendre une décision contraignante.