Naïma Laouadi critique sévèrement le processus de sélection des joueuses de l’équipe d’Algérie féminine, pointant un manque de transparence et des pratiques injustes. Les détails.
Une équipe d’Algérie controversée
Le football féminin algérien traverse une crise profonde. Naïma Laouadi, entraîneuse de la JS Kabylie féminine, a vivement critiqué le processus de sélection de l’équipe nationale locale, dirigée par Farid Benstiti. Invitée sur le plateau de One TV, elle dénonce une absence totale d’observation des joueuses sur le terrain, les convocations étant, selon elle, décidées « par téléphone ».
Elle s’étonne notamment de l’absence de joueuses de la JSK pour le prochain stage et la double confrontation face au Soudan du Sud. Selon Laouadi, cette mise à l’écart résulte du fait que son club évolue en seconde division, une situation qu’elle juge injuste et discriminatoire.
Des pressions sur certaines joueuses ?
Laouadi va plus loin en affirmant que certaines joueuses de subiraient des pressions pour ne pas rejoindre son équipe. Elle cite notamment une gardienne de l’équipe d’Algérie A à qui l’on aurait fait comprendre qu’un transfert à la JSK signerait la fin de ses convocations internationales. Une accusation grave qui soulève des interrogations sur l’équité du système de sélection en place.
Face à cette situation, l’entraîneuse a interpellé les instances dirigeantes du football féminin algérien, appelant à plus de transparence et d’impartialité. Elle va jusqu’’à proposer de quitter son poste si sa présence constitue un obstacle pour ses joueuses :
« Si vous avez un problème avec moi, dites-le-moi que je me retire, ne brisez pas mes joueuses ! »