Une épave de navire corsaire d’Alger du 18e siècle, découverte il y a 10 ans, vient d’être révélée. Plongée dans cette trouvaille historique exceptionnelle.
Une Découverte Révélée après une Décennie de Secret
En août 2024, une révélation inattendue a secoué le monde de l’archéologie sous-marine. L’épave d’un navire corsaire d’Alger, datant du 18e siècle, a été découverte dans les profondeurs de la Méditerranée, non loin de Gibraltar. Cette découverte, initialement gardée secrète pendant près de 10 ans, a été mise en lumière par le magazine spécialisé Live Science. L’équipe de la société Odyssey Marine Exploration, basée en Floride, a trouvé ce trésor enfoui à environ 830 mètres de profondeur, entre l’Espagne et le Maroc, alors qu’elle était en quête du HMS Sussex, un navire amiral anglais perdu en 1690.
Une découverte pas comme les autres
L’épave de navire, mesurant près de 14 mètres de longueur, date de 1740 à 1760 et est restée dans un état de conservation étonnant. Ce silence de dix ans autour de la découverte a permis de préserver le site des intrusions et des pillages, assurant ainsi une étude approfondie du navire par les chercheurs.
L’ Épave de navire Corsaire en Excellent État
Selon un article du média marocain Le Desk, le navire corsaire est resté quasi intact sous l’eau pendant près de trois siècles. La partie inférieure du vaisseau, protégée des effets des plongeurs et des chalutiers, est remarquablement bien conservée. Cependant, la partie supérieure a subi des dégâts causés par des tarets, des vers qui creusent des trous dans le bois immergé. Cette épave offre une fenêtre fascinante sur le mode de vie et les opérations des pirates liés à Alger, ainsi que sur la culture du 18e siècle dans la région.
Les signes d’un passé tumultueux
Les armes lourdes découvertes sur le navire témoignent de son passé tumultueux en tant que vaisseau corsaire. Selon Sean Kingsley, rédacteur en chef du magazine Wreck Watch et l’un des chercheurs ayant participé à la découverte, le navire était équipé de quatre gros canons, dix canons pivotants et de nombreux mousquets. Ce lourd armement, associé à un contenu culturel cosmopolite issu des nombreuses prises capturées, confirme sans équivoque son appartenance à des pirates nord-africains.