Il ya quelques jours, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune avait fait une grande annonce en ce concerne les programmes d’enseignement. Le chef d’État a ainsi indiqué que l’anglais va faire son apparition dans l’éducation algérienne.
Cette annonce a été faite au cours d’une allocution où Tebboune a vanté les mérites de la langue de Shakespare. Pour le chef de l’État, l’anglais est une langue universelle qui a un énorme poids. Par conséquent, il va faire son entrée dans le programme scolaire aux côtés de l’arabe et du français.
Après l’annonce du président Tebboune, le ministre en charge de l’Éducation a signifié que son département va mettre tout œuvre pour que cette nouvelle mesure soit effective. Une vaste campagne de recrutement d’enseignants de langue anglaise a d’ores et déjà été lancée et on peut dire que les candidats se bousculent à la porte.
L’anglais au cœur de toutes les attentions
Des milliers de candidature furent enregistrées ce qui a ravi les syndicats de l’éducation qui affirment qu’ils vont mettre en place un cadre pour accompagner les candidats. Les conditions son assez simples et il faut détenir une licence de langue et littérature anglaise ou d’un diplôme en traduction de et vers l’anglais pour postuler.
L’initiative est très ambitieuse mais est ce que l’école algérienne est prête à relever ce défi au vue des multiples difficultés qu’elle rencontre ? Une stratégie viable a t-elle été mise en place pour amortir ce nouveau schéma ?
Les enfants seront-ils en mesure de bien assimiler ce nouveau format ? Quid des enseignants anglais, comment seront-ils intégrer dans le circuit quand on sait que le secteur de l’éducation est confronté à de nombreux maux. Ce sont là de nombreuses questions qui sont en suspend et qui trouveront réponse à la rentrée prochaine.