La présidence d’Algérie dans un communiqué publié le mercredi 8 juin annonce l’arrestation après enquête de suspects dans l’affaire des harragas morts .
Les corps des deux jeunes hommes agés de 20 et 23 ans qui avaient tenté de quitter illégalement l’Algérie, via la soute d’un avion d’Air Algérie avaient été découvert à l’aéroport international Houari-Boumediene. L’enquête commence par donner son verdict. C’est ce que révèle le communiqué de la présidence sur les suspects arretés.
« Les résultats de l’enquête préliminaire ont débouché sur l’arrestation de quatre suspects qui sont actuellement en garde à vue. Il s’agit de (G-M) 34 ans, (B-P) 23 ans, (M-B) 24 ans et (B-M) 46 ans. Ces derniers sont suspectés d’être impliqués dans l’affaire entraînant la mort des victimes », peut-on lire.
« L’enquête a également permis la suspension de neuf (09) fonctionnaires de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Il s’agit en effet du directeur de la Police des frontières (PAF) ; la directrice adjointe des frontières aériennes ; le directeur adjoint de la sécurité de l’aéroport d’Alger ; un chef de brigade ; le chargé du contrôle aérien et un commissaire de police », poursuit le communiqué.
« Il s’agit aussi du responsable de la salle de contrôle de la vidéosurveillance relevant de la PAF de l’aéroport d’Alger ; le chef de service dans la même brigade ; le chargé de la sécurité à l’intérieur de l’aéroport et du contrôle de proximité ; le commissaire principal de police et un inspecteur de police », conclut-il.
Cette affaire vient s’ajouter aux multiples autres dont Air Algérie est lié.